Document final du synode en français
La traduction officielle en français du document final vient d’être publiée ! L’occasion de se replonger dans ce qui a été vécu au mois d’octobre à Rome et dans toute l’Eglise depuis deux ans, pour pouvoir continuer le chemin.
Merci à vous tous qui avez participé à ce "cheminement commun". Que le Seigneur bénisse nos pas, afin que nous puissions écouter les jeunes, nous faire proches d’eux et leur témoigner la joie de notre vie : Jésus. #Synod2018 https://t.co/JRGuT3d6Dn
— Pape François (@Pontifex_fr) 28 octobre 2018
C’est quoi ce document final ?
C’est le document qui est ressorti du mois d’assemblée synodale à Rome. Il est l‘aboutissement de tout un processus d’écoute, d’échanges et de discernement et il a été voté par tous les pères synodaux le 27 octobre 2018.
Il est en réponse à l’instumentum laboris (le document de travail des évêques, à retrouver ici) et reflète aussi la structure du passage des disciples d’Emmaüs : «Il a marché avec eux», «Leurs yeux se sont ouverts» et enfin «Ils sont partis sans délai», marquant ainsi l’image du cheminement commun.
À noter que ce document final n’est pas un mode d’emploi ou un catalogue de recettes toutes faites. C’est plutôt un document de travail avec des orientations, appelant à continuer le chemin synodal en chaque lieu d’Eglise et dans la variété des situations socioculturelles et ecclésiales.
Ce Synode veut être un signe de l'Église qui se met vraiment à l'écoute et qui n'a pas toujours une réponse préemballée déjà prête. #Synod2018
— Pape François (@Pontifex_fr) 24 octobre 2018
A qui est-il adressé ?
Lors des précédents synodes des évêques, le document final était habituellement remis au Pape pour qu’il puisse servir de base à l’écriture d’une exhortation apostolique post-synodale. Pour la première fois lors de ce synode pour les jeunes, la foi et le discernement des vocations, le Pape a approuvé que le document final soit rendu public et ce, le soir-même de son vote. Il a donc été publié en italien et continue à être traduit dans toutes les langues.
Nous sommes appelés à nous mettre à l’écoute de ce que l’Esprit nous suggère. L'Esprit Saint est toujours nouveauté.
— Pape François (@Pontifex_fr) 29 octobre 2018
Ce document n’est pas adressé directement aux jeunes du monde entier (contrairement à la lettre des pères synodaux aux jeunes) mais plutôt au Pape, aux évêques et aux conférences épiscopales ainsi qu’à tous les acteurs pastoraux dans l’Eglise, pour qu’ils puissent s’emparer du travail fait par les évêques et le poursuivre dans chaque pays, chaque diocèse, chaque paroisse ou chaque groupe.
Mais, puisque l’enjeu de ce synode est aussi de passer d’une pastorale pour les jeunes à une pastorale avec les jeunes, n’importe quel chrétien et en particulier les jeunes, est appelé à lire et à travailler sur ce texte pour se mettre à l’écoute de ce que l’Esprit veut faire dans son Eglise et les initiatives nouvelles qu’Il peut susciter.
De quoi parle-t-il ?
Des divers milieux de vie des jeunes à leurs aspirations, des défis de l’accompagnement à ceux d’un nouvel élan missionnaire, en passant par la synodalité, la vocation, le document final est riche et dense de regards posés sur le présent et sur l’avenir. (Une synthèse très bien faite par Vatican News, pour ceux que la cinquantaine de pages décourage).
Avant tout il rappelle, notamment avec le fil conducteur des disciples d’Emmaüs, que le premier à accompagner les jeunes, c’est le Christ lui-même, qui marche avec eux, leur ouvre l’intelligence aux Ecritures, en fait des disciples et les envoie en mission.
C’est ainsi un chemin vers la sainteté qui s’ouvre pour tous les jeunes. C’est d’ailleurs avec cet appel universel à la sainteté que se conclut le document final.
L’avenir, c’est à toi de le faire, avec tes mains, avec ton cœur, avec ton amour, avec tes passions, avec tes rêves. Avec les autres.
— Pape François (@Pontifex_fr) 27 octobre 2018
Il est apparu clairement, dès le début du parcours synodal, que les jeunes sont partie intégrante de l’Église. Leur sainteté l’est donc aussi et, au cours des dernières décennies, elle a produit une floraison multiforme dans toutes les parties du monde.
À travers la sainteté des jeunes, l’Église peut relancer son ardeur spirituelle et sa vigueur apostolique.
Le baume de la sainteté engendrée par la bonté de la vie de tant de jeunes peut soigner les blessures de l’Église et du monde, en nous ramenant à la plénitude de l’amour à laquelle nous sommes appelés depuis toujours : les jeunes saints nous poussent à revenir à notre premier amour (cf. Ap 2, 4).
Extraits du numéro 167 du document final
À venir en 2019, d’autres articles ou vidéos sur les thèmes de ce document final, pour qu’ensemble nous puissions continuer le chemin.
N’hésitez pas à commenter avec vos idées, vos questions, vos remarques !
Pour revivre ce synode de l’intérieur, vous pouvez regarder le vlog de Mgr Gobilliard à Rome :